RESULTATS DU PREMIER TRIMESTRE 2014
Luxembourg, le 9 mai 2014 – SES S.A. (NYSE Euronext Paris et Bourse de Luxembourg : SESG) publie ses résultats au titre du premier trimestre clos le 31 mars 2014.
1. FAITS MARQUANTS : croissance robuste du chiffre d’affaires et de l’EBITDA
Croissance au T1 2014 par rapport à la même période de l’exercice précédent |
Telle que publiée |
À taux de change constants |
Chiffre d’affaires |
+5,6 % |
+8,0 % |
EBITDA |
+7,4 % |
+9,3 % |
- Le chiffre d’affaires du premier trimestre ressort à 465,6 millions d’euros (2013 : 440,8 millions d’euros)
- en hausse de 8,0 % par rapport à l’exercice précédent à taux de change constants (« à taux de change constants »)[1]
- L’EBITDA du premier trimestre s’inscrit à 345,0 millions d’euros (2013 : 321,2 millions d’euros)
- en progression de 9,3 % à taux de change constants par rapport à l’exercice précédent
- marge d’EBITDA de 74,1 % (2013 : 72,9 % telle que publiée)
- Le résultat net part du groupe au premier trimestre s’établit à 150,2 millions d’euros (2013 : 141,5 millions d’euros)
- Carnet de commandes de 7,4 milliards d’euros au 31 mars 2014
- Le ratio d’endettement net sur EBITDA s’élevait à 2,66 fois au 31 mars 2014 (contre 2,79 fois au 31 décembre 2013)
Karim Michel Sabbagh, Président et Directeur général, commente ainsi ces résultats :
« SES a enregistré de bonnes avancées au premier trimestre 2014, grâce aux investissements réalisés dans des régions à fort potentiel de croissance et au déploiement en temps opportun de dispositifs innovants destinés à de nouveaux services, applications et technologies satellitaires. La diffusion de contenus vidéo reste au cœur de nos activités et les progrès s’accélèrent dans d’autres applications. La croissance du chiffre d’affaires sur le trimestre a été principalement portée par les activités internationales, avec notamment l’entière contribution sur la période du satellite SES-6, mais aussi par la vente de capacités à Eutelsat suite au règlement global du litige, intervenu en janvier. SES conserve par ailleurs sa trajectoire positive sur les marchés développés, notamment en Europe.
Au premier trimestre, nous avons procédé à la mise en service des satellites ASTRA 2E et SES-8 ainsi qu’au lancement réussi du satellite ASTRA 5B, qui est actuellement soumis à des tests en orbite. Nous avons également annoncé l’acquisition de SES-10, qui nous permettra d’accroître notre potentiel de développement en Amérique latine. Ce sont là des avancées importantes qui constituent autant de relais de croissance à venir.
Les excellents résultats financiers obtenus, conjugués à l’amélioration de nos capacités de financement avec le renouvellement, en janvier, de la facilité de crédit renouvelable et la deuxième émission, en mars, d’obligations en dollars U.S. constituent autant de bases solides pour 2014 et la croissance future de SES ».
2. SYNTHESE DES RESULTATS FINANCIERS : Une croissance tirée par la région Europe et les activités internationales
- Croissance du chiffre d’affaires de 8,0 % à taux de change constants
- Augmentation de l’EBITDA de 9,3 % à taux de change constants
- Résultat opérationnel en hausse de 13,1 % à taux de change constants
Le chiffre d’affaires publié au titre du premier trimestre, soit 465,6 millions d’euros, était en hausse de 24,8 millions d’euros (5,6 %) par rapport à l’exercice précédent. Cette progression de 8,0 % à taux de change constants s’explique par la croissance organique des infrastructures dans la région Europe et les activités internationales ainsi que par les solides performances des activités européennes de services auxquelles est venue s’ajouter la vente de capacités à Eutelsat dans le cadre de l’accord global signé en janvier, ce qui a contribué à la croissance du segment européen de 12,8%. La croissance des activités internationales s’inscrit à 11,8 %, reflétant dans une large mesure la contribution des capacités supplémentaires fournies par le satellite SES-6 au-dessus de l’Amérique latine.
Comme la hausse des charges d’exploitation s’est limitée à 5,2 millions d’euros à taux de change constants, la croissance du chiffre d’affaires a largement rejailli sur l’EBITDA qui, à 345,0 millions d’euros, était en hausse de 29.2 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, soit une progression de 9,3 % à taux de change constants. La marge d’EBITDA du groupe au titre du trimestre s’inscrit à 74,1 % contre 73,2 % pour l’exercice précédent. La marge dans le segment des infrastructures est restée supérieure à 83 %, à taux de change constants, et elle s’est établie à 13,8 % dans les services (contre 13,4 % en 2013). L’amélioration de la marge du groupe tient essentiellement aux activités de services qui recourent plus largement aux capacités répéteurs de SES, réduisant d’autant la part des coûts de tiers.
Le résultat opérationnel publié au titre du premier trimestre ressort à 219,4 millions d’euros, en hausse de 11,3 % et de 13,1 % à taux de change constants.
Le résultat financier s’élève à 36,7 millions d’euros, en progression de 7,2 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, sous l’effet principalement de la diminution des gains de change et de l’impact de la baisse des dépenses d’investissement au titre des satellites sur la capitalisation des intérêts. Le taux d’intérêt moyen pondéré du groupe (hors coût d’origination des prêts et commissions d’engagement) est resté légèrement inférieur à 4 %, alors que l’échéance globale de la dette a été rallongée, passant de 6,4 ans à 8,0 ans.
La charge fiscale du groupe s’élève à 27,2 millions d’euros (2013 : 21,3 millions d’euros), soit un taux d’imposition effectif de 14,9 % (2013 : 12,7 %), conforme à la fourchette des prévisions pour l’exercice, comprise entre 13 % et 18 %.
La quote-part du groupe dans les pertes des sociétés mises en équivalence s’élève à 4,9 millions d’euros (2013 : 4,6 millions d’euros), principalement en raison de la participation de SES dans O3b Networks.
Ces postes constituent les principales variations par rapport au premier trimestre 2013, se soldant par un résultat net au premier trimestre 2014 de 150,2 millions d’euros, en progression de 6,1 % par rapport à la même période de 2013 (141,5 millions d’euros).
3. EVOLUTION DE LA FLOTTE ET UTILISATION : développement soutenu, utilisation en hausse
- mise en service de SES-8
- mise en service d’ASTRA 2E
- lancement d’ASTRA 5B le 22 mars, actuellement soumis à des tests en orbite
- croissance de 5,5 % des capacités-répéteurs disponibles
- croissance de 1,6 % des capacités-répéteurs utilisées
Les principaux événements concernant la flotte, survenus au cours du trimestre, sont les suivants : la réalisation de tests en orbite et l’entrée en service ultérieure d’ASTRA 2E à la fin du mois de janvier et de SES-8 au début du mois de février.
Les capacités-répéteurs disponibles ont augmenté de 5,5 % par rapport au 31 mars 2013, passant de 1 436 à 1 515, tandis que les capacités utilisées nettes ont grimpé de 1,6 %, de 1 081 à 1 098 répéteurs. Au 31 mars 2014, le taux d’utilisation de la flotte satellitaire s’établissait à 72,5 %.
Utilisation des répéteurs - Europe
La fin de la mission Gazprom à bord d’ASTRA 1F au cours du troisième trimestre 2013 fausse la comparaison en glissement annuel, dans la mesure où cette mission représentait une contribution de 16 répéteurs disponibles et utilisés au premier trimestre 2013. Les capacités satellitaires disponibles ont augmenté de deux répéteurs par rapport au premier trimestre 2013, les nouvelles capacités à la position 28,2/28,5 degrés Est compensant la disparition des 16 répéteurs d’ASTRA 1F. Les capacités utilisées nettes ont augmenté d’un répéteur, l’évolution favorable à la position 19,2 degrés Est / 5 degrés Est ainsi qu’à d’autres positions orbitales européennes compensant la fin de la contribution des 16 répéteurs d’ASTRA 1F. Le taux d’utilisation global dans la région s’établit à 80,4 % au 31 mars 2014. Le chiffre d’affaires moyen par répéteur utilisé est resté stable sur les marchés nationaux desservis.
Utilisation des répéteurs - Amérique du Nord
La capacité satellitaire disponible a diminué de cinq répéteurs par rapport au premier trimestre 2013, en raison de la réduction de la charge utile à bord du satellite AMC-6 consécutive à une panne des circuits des panneaux solaires enregistrée au premier trimestre 2014. Les capacités utilisées ont diminué de 16 répéteurs, car les renouvellements et les nouveaux contrats n’ont pas compensé ceux qui n’ont pas été renouvelés par le gouvernement américain (qui reste soumis à des restrictions budgétaires), entraînant un taux d’utilisation de 71,5 %. Le chiffre d’affaires moyen par répéteur utilisé est resté stable.
Utilisation des répéteurs - International
La capacité satellitaire disponible a augmenté de 82 répéteurs par rapport au premier trimestre 2013, en raison de l’entrée en service de SES-6, ASTRA 2E et SES-8. La capacité satellitaire utilisée a progressé de 32 répéteurs, soit un taux d’utilisation global de 69,5 %. Le chiffre d’affaires moyen par répéteur utilisé est resté stable.
Prochains lancements
SES compte trois programmes satellitaires en cours de développement. Le lancement d’ASTRA 2G est à présent prévu pour le troisième trimestre 2014 suite à la modification du calendrier de lancement.
Satellite |
Date |
Lanceur |
Position orbitale |
Marché |
ASTRA 2G |
T3 2014 |
Proton |
28,2/28,5 degrés Est |
Royaume-Uni et Irlande / EMOA |
SES-9 |
S1 2015 |
Falcon 9 |
108,2 degrés Est |
Asie-Pacifique |
SES-10 |
S2 2016 |
Falcon 9 |
67 degrés Ouest |
Amérique latine |
État de santé des satellites
Plusieurs satellites exploités par SES sont sujets à des défaillances des circuits des panneaux solaires. Au cours du premier trimestre 2014, le satellite AMC-6 a connu une défaillance de ce type qui a réduit les capacités disponibles à bord de ce satellite de cinq répéteurs. L’impact commercial lié à cette réduction des capacités a été négligeable, le trafic clientèle concerné ayant été transféré sur d’autres capacités disponibles en Amérique du Nord.
MARCHES REGIONAUX : Nouvel élargissement de la couverture mondiale
Pénétration du marché
Les chiffres relatifs à la pénétration du marché ont continué d’évoluer dans le bon sens. L’étude SES Satellite Monitor, publiée en mars 2014, a confirmé une progression de 5,4 % de la couverture mondiale du système satellitaire de SES en 2013, à 291 millions de foyers TV (2012 : 276 millions de foyers). Tous les marchés sont en croissance ; en Europe, ce chiffre est passé à 151 millions de foyers TV, soit une hausse de 5 % par rapport à 2012. C’est dans les marchés en développement que la progression a été la plus forte : 18 % en Inde et 7 % en Asie-Pacifique.
Europe
Le chiffre d’affaires de la région Europe a augmenté de 12,8 % à taux de change constants à 254,4 millions d’euros, grâce aux nouveaux contrats de capacités signés en 2013 notamment avec Sky Deutschland, à l’évolution favorable des ventes de la plate-forme HD+ en Allemagne, et aux contrats récemment conclus qui ont apporté leur contribution sur le trimestre.
La vente de capacités à Eutelsat, à la position 28,5 degrés Est a eu une contribution importante sur le chiffre d’affaires du premier trimestre 2014. Cette vente de quatre répéteurs à Eutelsat s’inscrit dans le cadre d’un accord global conclu en janvier 2014.
Les principaux événements survenus au cours de la période comprennent la signature d’un contrat avec le diffuseur autrichien ORF, qui a ainsi ajouté un répéteur supplémentaire pour la télédiffusion en haute définition et porté le nombre total de répéteurs sur ASTRA à trois. Un nouveau contrat a été signé avec SIS Live pour l’utilisation des capacités en bande ka à bord d’ASTRA 1L en vue de la retransmission par satellite. NBC a choisi SES pour la fourniture de capacités satellitaires en utilisation occasionnelle dans le cadre de la couverture des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi. TowerCom, l’opérateur slovaque de télécommunications et de chaînes de télévision, a renouvelé son contrat de capacités sur ASTRA 3B à la position 23,5 degrés Est.
La plate-forme HD+ en Allemagne a poursuivi sur sa lancée, totalisant près de 1,5 million de clients payants au 31 mars 2014, soit une progression de 35 % par rapport à l’exercice précédent ; à ceux-là s’ajoutent 1,2 million de foyers supplémentaires qui bénéficient actuellement d’une offre d’essai gratuite.
SES Broadband Services a, par ailleurs, signé des contrats portant sur la fourniture d’une connectivité haut débit à un certain nombre de villages allemands, grâce à la solution « ASTRA Connect for Communities ».
Amérique du Nord
En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires a diminué de 8,5 % à 84,2 millions d’euros, à taux de change constants, par rapport à l’exercice précédent. Cette baisse est imputable au non-renouvellement de contrats par des clients gouvernementaux en raison de restrictions budgétaires au niveau fédéral. CHIRP, la charge utile hébergée de SES compte au nombre de ces programmes pour lesquels il n’existe plus de financement depuis le début de l’année. L’activité est, par ailleurs, restée stable, avec la signature d’un certain nombre de nouveaux contrats couvrant à la fois des activités commerciales et gouvernementales.
MTN Communications a annoncé un accord d’extension des capacités en vue de fournir des connexions de communication fiables aux marchés des croisières, des yachts, des transbordeurs, de la navigation commerciale, des secteurs pétrolier et gazier et gouvernementaux. La société utilise plusieurs répéteurs à bord de deux satellites.
International
Dans les activités internationales, le chiffre d’affaires a augmenté de 11,8 % à 127,0 millions d’euros à taux de change constants par rapport à l’exercice précédent. SES-6 a été un important levier de cette croissance en glissement annuel, notamment grâce aux services de télédiffusion en réception directe au Brésil dont la contribution a été pleine et entière sur la période.
Le dynamisme des marchés ne s’est pas démenti : des renouvellements et de nouveaux contrats ont en effet été signés dans plusieurs pays au cours du trimestre. Orange Business Services a renouvelé et étendu le contrat de capacités utilisées à bord du satellite NSS-12 pour accompagner la demande grandissante de connectivité dans la Fédération russe, en recourant à la fois à des capacités en bande C et en bande Ku.
Le satellite SES-8 a été mis en service au début du mois de février et a commencé à desservir les marchés asiatiques.
Telefonica Global Solutions a signé un accord capacitaire en bande C à bord du satellite NSS-7 afin d’améliorer et étendre la portée des très populaires services voix et données mobiles VIVO de Telefonica dans le nord du Brésil et de répondre ainsi à une demande en expansion.
Alruya, un intégrateur de systèmes et opérateur VSAT de premier plan, basé en Libye, a signé un accord de capacité visant à fournir une connectivité aux gisements pétroliers et gaziers dans le pays. Alruya utilisera la capacité sur le satellite NSS-7 de SES situé à 20 degrés Ouest pour offrir des services de voix sur IP et un accès Internet à haut débit, via son réseau VSAT, aux sites pétroliers et gaziers de ses clients professionnels en Libye.
AUTRES DÉVELOPPEMENTS :
O3b Networks
Conformément à son modèle d’entreprise, O3b Networks’ (« O3b ») fournit une connectivité haut débit entre entreprises dans le monde en développement grâce à une constellation de satellites en bande Ka en orbite moyenne terrestre. O3b a lancé ses quatre premiers satellites en juin 2013 et les tests ultérieurs ont confirmé la mise en service initiale du système. Telecom Cook Islands, premier client actif de la société, fournit désormais une connectivité haut débit et l’accès Internet sur l’ensemble du territoire des Îles Cook. En mars, O3b a dévoilé son offre O3bTrunk+ un service de télécommunications voix-données sur IP de nouvelle génération, qui renforce les capacités de liaison. Norfolk Telecom a également signé un contrat pluriannuel de services de dorsale Internet.
Les satellites 5 à 8 doivent être lancés à la fin du mois de juin 2014. Le financement nécessaire au lancement des satellites 9 à 12 est désormais assuré.
Financement
En janvier 2014, la société a obtenu le renouvellement de sa facilité de crédit renouvelable pour un montant de 1,2 milliard d’euros à des conditions favorables. Le consortium, qui a accordé la facilité de crédit renouvelable multidevises à 5 ans, assorti de deux options de renouvellement d’un an, était composé de vingt banques. La marge d’après la note de crédit actuelle de la société, soit BBB / Baa2, est de 45 pb par an (cette facilité se substitue à la ligne de crédit précédemment syndiquée et engagée dont le taux d’intérêt était majoré d’une marge de 95 pb par an).
En mars 2014, SES a renforcé sa position financière en lançant une deuxième émission obligataire en dollars U.S. en deux tranches : des obligations au taux de 2,5 % à échéance 2019 pour un montant de 500 millions d’USD et des obligations au taux de 5,3 % à échéance 2044 pour un montant de 500 millions d’USD. Cette opération qui augmente la part de la dette libellée en dollars U.S. au bilan contribue à améliorer la couverture naturelle de l’exposition de SES au dollar U.S. Elle rallonge également la maturité de la dette globale, la portant de 6,4 ans à 8,0 ans, sans modifier le coût de financement moyen qui, après la transaction, est d’environ 3,98 %.
Règlement du litige avec Eutelsat
Le 30 janvier 2014, SES et Eutelsat ont annoncé le règlement du litige concernant l’opération par SES des fréquences allemandes à 28,5 degrés Est. Les deux sociétés ont conclu une série d’accords, dont le règlement exhaustif de la procédure judiciaire confirmant le droit de SES d’opérer de la position orbitale de 28,5 degrés Est ainsi que la mise en place, à long terme, d’éléments de nature commerciale et de coordination de fréquences. Les accords ainsi conclus permettent à SES d’exploiter pleinement les infrastructures satellitaires dans lesquelles notre Groupe a investi en utilisant d’une manière optimale les fréquences.
Assemblée générale annuelle
Lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, qui s’est tenue le 3 avril, toutes les résolutions soumises à l’assemblée ont été approuvées, notamment le dividende de 1,07 EUR par action A, qui a été payé le 24 avril. M. Ramu Potarazu a été nommé en qualité de membre du Conseil d’administration.
Lors de sa première réunion après l'assemblée générale annuelle, le conseil d'administration de SES S.A. a nommé René Steichen au poste de Président du conseil d'administration, François Tesch et Jean-Paul Zens ont quant à eux été nommés Vice-présidents. Après sa nomination, René Steichen a annoncé que, conformément à la clause de limite d'âge figurant dans le règlement interne de la société, il quittera le poste de Président du conseil d'administration de SES à la fin de l'année. Suite à la déclaration de M. Steichen, et sur sa proposition, le Conseil d'administration de SES a désigné Romain Bausch pour lui succéder au poste de Président du Conseil d'administration à compter du 1er janvier 2015.
4. PERSPECTIVES ET PRÉVISIONS : Confirmées
Prévisions financières
SES continue de tabler sur une croissance du chiffre d’affaires et de l’EBITDA s’inscrivant dans une fourchette de 6 %-7 % à taux de change et à périmètre constants en 2014. Cette fourchette de prévisions tient compte du dernier lancement d’ASTRA 2G et de la réduction de puissance à bord d’AMC-6 comme cela a été décrit ci-dessus ; elle repose, par ailleurs, sur l’hypothèse de l’absence de modification ultérieure du calendrier de lancement ou de l’état de santé des satellites. SES est entré dans une période au cours de laquelle les dépenses d’investissement vont sensiblement diminuer par rapport aux niveaux historiques, même si le Groupe poursuit ses investissements dans la croissance. Cette baisse des investissements conjuguée à l’augmentation du chiffre d’affaires et de l’EBITDA va se solder par une croissance robuste de la trésorerie disponible, qui pourra être affectée à d’autres investissements de croissance et continuer à générer un solide rendement pour l’actionnaire.
Les résultats de SES au titre des six premiers mois de l’exercice 2014 seront publiés le vendredi 25 juillet.
[1] L’expression « à taux de change constants » fait référence au retraitement opéré pour neutraliser les effets des variations du taux de change et faciliter ainsi la comparaison des chiffres. Les données comparables relatives au chiffre d’affaires et aux charges d’exploitation de 2013 sont également ajustées pour tenir compte de la cession de la société Glocom en novembre 2013.